«Je m’etais rendu compte que j’avais oublie le mot clarinette. Etais-je en train de reflechir en grec ou en francais? Je n’ai pas tarde a constater que je l’avais oublie dans les deux langues.»
S’apercevant de cet oubli, Vassilis Alexakis s’interroge sur la memoire. D’autres souvenirs, emouvants et cocasses, sont urgents a consigner : ceux que Vassilis partage avec son editeur et plus vieil ami qui se meurt a Paris. Tandis qu’a Athenes la crise transforme irremediablement le pays, une jeune fille continue d’animer une equipe de football de SDF et Lilie, cent-un ans, de tricoter des pull-overs pour les enfants defavorises.
Plein de tendresse, de melancolie et d’humour, La clarinette resonne encore une fois sa lecture terminee.